A la découverte des trésors cachés...

On y passe souvent, mais on ne pense pas forcément à s’y arrêter. Prenez le temps de dépasser la partie moderne de ce village et d’aller au-delà de la partie ancienne. Là, à l’écart, dans une petite plaine, une eau y dort. Elle est bien moins connue que Fontaine-de-Vaucluse, et pourtant ici aussi se cache une résurgence.

La source de Boulon à Robion

Pour y accéder, il suffit de quitter l'enceinte du village de Robion, et de mettre le cap sur le sud-est, tout en longeant le piémont du massif du Luberon, et ses impressionnants rochers de Baude. Le ruissellement de l'eau, et la fraîcheur qui se dégage, dévoilent petit à petit la source de Boulon.

Longue de 3.4 km, elle prend sa source à Robion à une altitude de 128 m, à proximité du lieu-dit les Rochers de Baude. Cette source vauclusienne, est un affluent de la rivière du Coulon, qui elle-même est celui de la Durance. La source de Boulon traverse trois communes, Robion où se trouve sa résurgence, Les Taillades, et Cavaillon lieu de sa confluence avec la rivière du Coulon.

La source de Boulon, est un lieu propice au rafraîchissement. Bien qu'elle soit que très peu alimentée en été, voir à sec, il suffit d’un épisode orageux et pluvieux pour qu'elle jaillisse à nouveau. Avec un débit d'eau changeant selon les saisons ou les phénomènes météorologiques, on peut alors imaginer les différentes palettes de paysages que ce site peut nous offrir.

En Provence l'eau est une denrée rare, les cours d'eau : source, rivière, fleuve, sont prisés par la faune, l’entomofaune (faune constituée par les insectes), et la flore, ils sont d'une importance capitale pour ces derniers. C'est pourquoi le site de Boulon, présente une grande richesse tant au niveau faunistique que floristique. En ouvrant l’œil et en tendant l'oreille vous apercevrez peut-être la mésange huppée, très commune dans ce milieu naturel dominé par les cèdres et les pinèdes dont elle est férue.

Au printemps, le long du cours d'eau une prairie fleurie se révèle, c'est le grand rendez-vous des butineurs, il est alors facile d'observer différentes sortes de papillons, tels que : le Tabac d'Espagne, le Demi-deuil…

Différentes promenades aux niveaux de difficultés variant de facile à difficile, vous permettent de découvrir le site naturel remarquable de Boulon.

Pour qui prend la route allant d’Avignon à Apt, il est impossible de ne pas le voir. Juché sur et le long de la paroi rocheuse, un village accrochera le regard autant par son nom que par ses maisons curieuses…

Les Beaumettes

Son nom viendrait de l’ancien français "Baume ou Baumette" (lui-même issu du latin Balma, Balmeta) qui sont des sortes de petites cavités naturelles incrustées dans la falaise qui surplombe le village. On retrouve la même racine dans son nom provençal : Li Baumeto. En Provence d’autres lieux ont la même origine étymologique comme la Sainte Baume, Beaumes de Venise…

Existant certainement depuis le néolithique, certaines de ces cavités sont aujourd'hui réaménagées en maisons troglodytiques et sont toujours habitées.

Le village des Beaumettes était un passage obligé depuis l’époque Romaine de la Via Domitia, l’antique route qui reliait autrefois l’Italie à l’Espagne, qui est devenue par la suite la Nationale 100 et qui traversait la commune de part en part. Suite à une politique d’aménagement du territoire, dû à la densité du trafic et répondant à un besoin de sécurité, le tracé de cette route très ancienne est modifié pour contourner le village dès 1994, après d’importants travaux.

La déviation porte le nom aujourd’hui de la Départementale 900.

Caché au pied du Luberon, le petit village de Maubec est un véritable petit coin de calme et de verdure qui s’offrira aux plus curieux des visiteurs. Outre son vieux village charmant pour une balade loin des foules, c’est aussi un bon point de départ pour les amateurs de randonnées.

La draille des Frères Nouguier

Dans les années 20 et jusqu’à la fin de la deuxième guerre mondiale, des jeunes de Maubec allaient couper du bois dans le Luberon. Ce sont eux qui ont tracé le chemin de départ qui s’appelle aujourd’hui « la Draille des frères Nouguier ».

Ce chemin est souvent une pente assez raide qui serpente dans un paysage minéral superbe, envahi par la garrigue, sentier qui remonte le Vallon de la Sapine pour arriver au sommet du Petit Luberon, sur le plateau des Fourcats.

Retrouvez içi le détail de la radonnée qui offre une vue imprenable sur les village du versant nord du Luberon mais aussi plus loin sur Les Alpilles, le Mont Ventoux, la vallée de la Durance et Cavaillon, le vallée du Calavon et les Dentelles de Montmirail par beau temps...